Mardi 23 septembre 2008

Ah la la que je suis contente. Après une journée placée sous la grisaille voilà enfin la bonne étoile qui repointe son nez. Vous savez celle qui vous fait dire que c'est pas possible d'avoir autant de chance, d'avoir croisé La personne, lu L'article, entendu L'émission de radio, bref que tout se passe bien comme dans un rêve.
Bon alors pourquoi suis je d'aussi bonne composition aujourd'hui ?
- J'ai peut être dégoté un magnifique présente revue très vintage pour le bar. Je l'ai vu et il m'a fait de l'oeil, mon coeur s'est emballé. Moi je le voyais déjà tout le potentiel de cette vieillerie, cette peinture sur l'extérieur, cette nuance dans l'intérieur qui soulignerai la perfection de son armature. Amoureuse je suis tombée.
- J'ai trouvé une entreprise qui propose des meubles et accessoires de déco design et équitables. Coup de coeur pour ces créateurs fortement impliqués dans leur démarche. Il me reste a faire mon enquête qualitative et nous pourrons discuter ameublement et euros. Et devinez quoi ? Ils ont même une marque de vêtements :
- Article 23 c'est le rabibochage du bio et équitable avec le style. Vraiment on peut souligner le style des produit. Mais je me précipite, n'oubliez pas de vérifier l'engagement réel des entreprises.
- Je viens de m'inscrire à l'Université de la terre (initiative nature et découvertes) et je suis ravie de pouvoir participer à de grands débats de fonds avec de prestigieux animateurs. Cette démarche pour arriver a concilier écologie et économie (si, si c'est possible) et poser des questions sur les grands thèmes de société et d'environnement.
- Je viens de recevoir ce matin le derbier numéro du nouveau consommateur un magazine propre, beau, futé et tellement cohérant. J'ai eu la chance de rencontrer (téléphoniquement, mais tout de même) Monsieur el Mestiri le rédacteur en chef, homme investi, accessible et juste. Je vous invite a vous abonner ou le trouver en kiosque. Petit extrait de l'édito de septembre : "...C'est la rentrée des classes, rentrée literraire, rentrée sociale, politique... On ne rentre que si l'on est vraiment sorti ! Après quelques jours de décrochage et de ressourcement, le réel du quotidien nous rattrape avec son tapage médiatique... Comme si rien ne s'était arrété pour reconstruire du neuf, comme si tout avait été effacé pour retrouver la même chose... Comme si notre société matérialiste nous avait consenti une pause pour ne plus écraser nos rêves et nous collait finalement jusqu'à la respiration ultime. Encore une fois, au milieu de tant de certitudes et à l'écoute de ce  tumulte, nous avons le courage et l'envie de rester zen et de nous envelopper dans le silence de notre méditationsur le monde et notre désir d'agir. etc..." Alors oui certains me diront mais c'est d'une noirceur, d'une tristesse et d'un tel cliché. Peut être cliché gri mais réalité violente au retour des "vacances" pour ceux qui ont la chance d'en avoir. Pour moi le retour m'a semblé être un "on prend les mêmes et on recommence". Mes 3 semaines étaient loin et le bruit des voitures et le tumulte incessant de la ville m'a rattrapée. Rentrée grise (faut regarder les infos) mais soleil qui se pointe au loin. Tenons bon !